Le sifflet à vapeur de la Brasserie Haacht

DÉCOMPRESSER ? NOUS LE FAISONS CHAQUE JOUR

Certaines traditions méritent d’être honorées, notamment celle du sifflet à vapeur. Chaque jour, nos quatre chauffeurs rythment la vie de la brasserie à coups de sifflet. Bien qu’ils travaillent un peu dans l’ombre, leur fonction au sein de la brasserie est essentielle. Car sans vapeur, pas de bière, pas de machinerie opérationnelle, pas de remplissage de bouteilles de CO2 et pas de cuves chauffées.

L’utilisation du sifflet à vapeur remonte à peu près à l’époque de la naissance de notre brasserie. Il servait alors notamment à signaler aux ouvriers, qui travaillaient souvent sur des lignes de production bruyantes, qu’il était l’heure de s’atteler à la tâche, de prendre leur pause ou de rentrer chez eux.

Au rythme du sifflet à vapeur

Le premier coup de sifflet retentisse à 6 heures, pour les lève-tôt. Une heure plus tard, il s’adresse à l’équipe de jour et, à 8h30, il annonçe la pause collective. Un nouveau coup de sifflet résonne à 8h55 : il était temps de ranger sa boîte à tartines. À 9h, il annonçe la reprise du travail. Même scénario à 12h et à 12h30 pour la pause de midi. Le dernier signal, à 15h, annonçe la fin de la journée. Il retentisse une demi-heure plus tôt le vendredi et résonne pendant 15 longues secondes le Vendredi saint.

Le sifflet était vraisemblablement plus souvent utilisé par le passé, mais au fil des années, certains moments de la journée sont tombés en désuétude. Tout comme la tradition qui consistait, chaque vendredi, à faire cuire du hareng et du boudin sur les conduits bouillants des chaudières de la chaufferie. Une telle coutume serait impensable aujourd’hui, pour des raisons de sécurité alimentaire.

Un chauffeur, un style

La pause se prend désormais à tour de rôle, mais la tradition du sifflet à vapeur n’a pas disparu pour autant. Si bien que lorsqu’il tombe en panne, il est immédiatement réparé. « Ça n’a pas encore sifflé ? », entend-on parfois lorsque le mécanisme est actionné plus tard que prévu. Certains reconnaissent même, à la durée du coup de sifflet, le chauffeur qui l’a enclenché.